Le défi que souhaite
relever l’Aviation Civile de Madagascar pour les prochaines années. Ce projet
ambitieux a été présenté par son Directeur Général, Jean Robert Razafy, lors de
la célébration de la journée mondiale de l'aviation civile à l'hôtel Carlton à
Anosy. Selon ses explications, le temps est venu d’exploiter les atouts propres
à notre île, et de lancer le projet pour transformer Madagascar en une sorte de
porte-avion dans l’Océan Indien et pour le monde entier. Il a fait
remarquer la saturation inextricable des espaces aériens des pays du Nord pour
justifier l’idée.
D’ailleurs, la concrétisation de
ce rêve a déjà commencé. L’ACM a identifié trois pôles pour la réalisation avec
le premier au Nord, le deuxième au Centre et le troisième au Sud.
L’axe Nord se compose de la
vieille piste d’Andrakaka dans la région de Diana. Il pourra devenir à la fois une
escale pour le transport aérien et un complexe industriel unique de
transformation et d’assemblage. Se situant à l’extrême Nord de Madagascar, cette
zone paraît stratégique afin d’exporter les produits finis et de lutter contre
les activités de piraterie.
L’ancrage central est constitué
des aéroports internationaux d’Ivato, de Toamasina et d’Antsirabe. Ce dernier
devra être focalisé sur l’exportation de produits agro-alimentaires. Enfin, l'aéroport
de Taolagnaro forme le pôle austral de l’ensemble. Avec ses montagnes, il
pourra être converti en tour de contrôle et en aéroport de sauvetage pour la
majorité de l’hémisphère Sud.
En ce qui concerne la rentabilisation, Jean Robert Razafy a suggéré que “Nous pouvons nous inspirer du cas de Singapour pour faire marcher ces pôles. Tous les produits transitent sur cette île”. Pour finir, il a conclu que le présent projet pourra être réalisé grâce aux aides des bailleurs de fonds et du secteur privé après son approbation et sa finalisation.
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