La mise en place du système LMD va
être entamée pour cette nouvelle année universitaire.
La Faculté de Médecine de l’Université d’Antananarivo figure parmi les premières à l’appliquer dès la rentrée académique, le 3 février. Et comme changement, les étudiants devront se décider de leur spécialité dès leur inscription en première année. La réussite à trois examens permet le passage en deuxième année. L’admission à l’établissement se fait toujours par voie de sélection de dossier. Un logiciel spécifique effectue le choix des mille meilleurs candidats qui ont une moyenne de note au baccalauréat supérieure à 12/20.
La Faculté de Médecine de l’Université d’Antananarivo figure parmi les premières à l’appliquer dès la rentrée académique, le 3 février. Et comme changement, les étudiants devront se décider de leur spécialité dès leur inscription en première année. La réussite à trois examens permet le passage en deuxième année. L’admission à l’établissement se fait toujours par voie de sélection de dossier. Un logiciel spécifique effectue le choix des mille meilleurs candidats qui ont une moyenne de note au baccalauréat supérieure à 12/20.
Outre ce durcissement des
conditions d’admission, le coût de la formation a connu également une hausse.
Le droit d’inscription a été doublé. Pour la première année, il s’évalue à
50.000 Ariary contre 25.000 Ariary de l’année dernière, et il augmente suivant
le cycle des années d’études. D’autres frais s’ajoutent à celui-ci, comme le
frais de laboratoire. L’enseignement universitaire deviendra alors inaccessible
pour les ménagers modestes, même si certains de leurs membres sont doués.
Selon certaines indiscrétions des
responsables de l’Université, le véritable but semble l’instauration de la
méritocratie, un système où la mérite personnelle détermine le rang social. En
d’autres termes, les études supérieures seront uniquement réservées aux méritants :
ceux qui ont une note au dessus de 12/20 et au moins 50.000 Ariary. Dans le cas
contraire, ils pourront toujours rêver mais ne seraient jamais docteur ou
professeur. D’ailleurs, rien ne justifie l’augmentation
exorbitante des frais de formation vu le nombre d’étudiants s’inscrivant à l’Université.
Et même si la mise en œuvre de la norme LMD exige des infrastructures et des
matériels de pointe, tels que le système WIFI, c’est l’Etat qui doit s’en assurer
quel qu’en soit le coût.