vendredi 17 janvier 2014

Résultat de l’élection présidentielle malgache proclamé


Comme prévu, le résultat publié par la Cour Electorale Spéciale (CES) ne s’est écarté de celui de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENIT) que de très peu. Les requêtes pour la disqualification de candidat ont été tous déclarées irrecevables faute de qualité d’agir du demandeur, du retard du dépôt (article 132 du code électoral) ou de l’impossibilité de recourir aux prérogatives de puissance publique. La demande pour l’annulation du second tour formulée par le candidat Jean Louis Robinson, avec motif la soustraction à la liste électorale de 90.475 votants dans neufs districts, à savoir Sonierana Ivongo, Ambanja, Ambovombe, Bekily, Tuléar II, Amboasary Sud, Betroka, Majunga I et Marovoay, a été rejetée suite à l’absence de preuve et à la vérification effectuée qui a ressorti par contre une augmentation par la liste additive. La CES a jugé infondées les requêtes formulées par les deux candidats pour l’annulation des voix obtenues par chaque partie sur le plan national, faute d’aucun effet de la participation d’autorité publique dans les campagnes électorales ainsi que de l’annulation de l’arrêté y afférent, et de manque de preuve sur les supposées pratiques frauduleuses de l’Administration.
En ce qui concerne la confrontation des bulletins de vote, seuls ceux de 196 bureaux de vote (BV) ont été effectués. Après le recomptage et la vérification, aucun défaut n’a été observé même sur les numéros de série de ces bulletins. Les résultats des BV du district d’Antsirabe I ont été annulés vu qu’il a été démontré que la Dame Razafiarisoa Hanta Pascaline a apporté chez elle les procès-verbaux pour ne les rendre que le 21 décembre 2013. Ceux de 43 BV ont subi aussi le même sort en raison de l’omission de formalités, du rajout sans justification de la liste électorale ou de la non-réception des procès-verbaux. Quant aux autres requêtes pour annulation de voix d’un candidat dans certains BV, la CES les a tous rejeté par manque de preuve ou par défaut de compétence. C’est le cas notamment d’un BV du fokontany d’Ambatosoratra-Ambodivoara où le délégué du candidat JEAN LOUIS Robinson a été agressé lors du dépouillement des voix. 22 BV font l’objet de procès-verbaux de carence comme aucun résultat n’a été parvenu ni à la CENIT ni à la CES.
Au final, le nombre des inscrits se chiffre à 7.971.790, dont 4.043.246 votants. Le taux de participation s’élève ainsi à 50,72 %. Les bulletins blancs et nuls s’évaluent à 191.786, et les suffrages exprimés à 3.851.460. Les candidats RAJAONARIMAMPIANINA RAKOTOARIMANANA Hery Martial et JEAN LOUIS Robinson Richard ont obtenu respectivement 2.060.124 soit 53,49 % et 1.791.336 ou 46,51%. Par suite, la CES a proclamé le candidat RAJAONARIMAMPIANINA RAKOTOARIMANANA Hery Martial élu président de la République de Madagascar. Toutes les hautes personnalités présentes à la cérémonie ont félicité ce dernier entre autres les représentants de chancelleries étrangères (SADC, UE …), des candidats déchus du premier tour, des membres de l’Administration, et BOTOZAZA Pierrot, un des hommes forts de la mouvance Ravalomanana. La communauté internationale semble valider le résultat établi par la CES, et se dit prêt à collaborer avec le nouveau président élu dès la mise en place effective de toutes les structures de la quatrième république. Le candidat élu la rejoint en félicitant la victoire du peuple malgache et l’appel au calme.
Chiffres clés
Nombre des électeurs inscrits                 7.971.790
Nombre des votants                                     4.043.246
Nombre des bulletins blancs et nuls     191.786
Nombre des suffrages exprimés             3.851.460
Taux de participation                                   50,72 %
Nombre de voix du candidat n°3             2.060.124
Pourcentage du candidat n°3                    53,49 %
Nombre de voix du candidat n°33           1.791.336
Pourcentage du candidat n°33                  46,51%

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Madagascar, la prostitution infantile progresse


Situation alarmante dans plusieurs régions de Madagascar. La prostitution des enfants moins de 15 ans gagne du terrain.
C’est le cas notamment dans la ville de Fort-Dauphin. Des adolescents de 11 à 18 ans vont aux boites de nuit tous les soirs de la semaine sans exception, du lundi au dimanche. Le vendredi est très spécial comme vendredi magnifique. Ils se composent principalement des jeunes filles collégiennes et lycéennes de la région. A partir de 18 heures, ces mineurs sortent de chez eux pour se parader dans la rue avec leur tenue vestimentaire très courte et sexy, et afin de rejoindre leur lieu de perdition. Ils ne se contentent pas seulement de danser mais boivent de l’alcool, fument de la marijuana et se prostituent également. Interrogés sur leur motivation, ils avancent le manque de loisir, la cessation des cours, l’inexistence d’emploi et la survie comme causes de leur comportement.
Une semblable situation a été constatée à Ambatondrazaka et dans la région d’Alaotra Mangoro. Des jeunes filles de 14 ans de ces localités se prostituent. Elles se permettent d’accoster directement les hommes dès le crépuscule pour leur affaire. Leurs clients font semblant d’ignorer leur âge au vu de la qualité et le prix de la prestation. Néanmoins, ils pourront être toujours poursuivis pour détournement de mineurs et plus. L’intensification de la prostitution enfantine est liée à l’accroissement des exploitations de pierres précieuses dans ces endroits, suivi de l’installation des services afférents (vente de marchandises, maison de passe …). La crise sociopolitique y joue également un rôle non négligeable. Faute d’appauvrissement, certains parents abandonnent leurs enfants pour les laisser affronter la vie tous seuls.

Antsalova, une fillette morte d’un viol


Ce village à 120 km de Maintirano a été le théâtre d’un événement abject. Une écolière a succombé au début de ce mois suite à un viol. Son autopsie a confirmé que le viol a eu lieu à la mi-décembre dernière. Selon l’explication de sa tante qui a su se rapprocher d’elle, sa nièce a souffert en silence sous les menaces du pédophile. Malgré les douleurs insoutenables et les problèmes de vessie, la fillette ne s’est pas confiée à sa tante qu’après deux semaines de l’acte. Ses parents se sont préparés à la conduire à l’hôpital, mais après trois heures, elle est décédée.
Antsahalova
L’auteur de ce fait sordide a été arrêté après la plainte formulée par les parents de la victime la semaine passée. L’homme d’une quarantaine d’année a été immédiatement mis en mandat de dépôt après son déferrement au parquet du Tribunal Correctionnel de Maintirano. Bien qu’il ait nié en totalité les accusations, son comportement suspect, qui ne s’est plus montré après le dévoilement de la vérité, a contredit ses propos.

mardi 14 janvier 2014

Des inquiétantes explosions souterraines à Befandriana Nord


Berentsina a vécu l’enfer les deux derniers mois de l’année dernière. Des violentes explosions ont retenti sous la terre de ce petit village de la Commune rurale d’Ambararata, situé à une quarantaine de kilomètres au nord du district de Befandriana Nord. Des puissants séismes ont suivi ces séries d’explosions, effrayant les habitants. Leur malheur a débuté le 20 novembre 2013 où les déflagrations étaient les plus fortes durant trois jours. Selon Philémon Ratsarahavana, au minimum une vingtaine d’explosions suivie de tremblements de terre ont frappé tous les 24 heures. Suivant leur instinct, les animaux ont fui avant les explosions. Les lieux ont été évacués également par certains villageois à la suite de l’aggravation de la situation.
Après presque un mois de répit, des explosions souterraines ont repris le 18 décembre 2013. Toutefois, leur fréquence et leur force ont affaibli d’après le Capitaine Léon Randriamanantena, Commandant de la Compagnie Territoriale de la Gendarmerie nationale à Mandritsara. D’ailleurs, suite à ces récents événements, ce dernier a descendu dans la localité de Berentsina, accompagné par le Maire de la Commune rurale d’Ambararata. Ils y ont resté pendant un jour et une nuit, mais étrangement, rien ne s’est passé. Ce n’était que le lendemain vers 7 heures du matin à leur départ que le phénomène s’est reproduit légèrement. Cependant, la faiblesse des signaux n’a pas permis la localisation de leur source.
Questionné sur les causes de ces phénomènes, le Capitaine Léon Randriamanantena a répondu que les dignitaires et les augures du village ont avancé la profanation des lieux sacrés. Des irrespectueux auraient souillés ces endroits vénérés entraînant la colère des divinités. Des sacrifices ont été alors donnés pour leur apaisement. Après la cérémonie ancestrale et l’offrande, les déflagrations se sont bizarrement se calmées. La vie des habitants semble rentrait dans l’ordre. Pour les explications scientifiques, la venue d’un géologue sera nécessaire pour dévoiler le secret.