Une scène de ménage a permis de
découvrir un réseau insoupçonnable de trafic d’armes à Analavory le vendredi 06
décembre 2013 matin. En ayant vu un époux qui allait battre sa femme, un
passant a voulu intervenir. Sous le coup de la colère, le mari s’est retourné
et a dégainé son pistolet pour tirer sur celui-ci. La balle a touché le flanc,
et la victime fut immédiatement évacuée à un centre hospitalier. Pourchassé par
les gendarmes, le quidam a été arrêté vers midi et demi avec son arme.
Après l’interrogatoire, il a avoué
les informations sur le vendeur du pistolet, qui a été appréhendé le même jour.
Cuisiné, ce dernier a amené les forces de l’ordre jusqu’au fabricant d’armes,
qui opère à Tanjombato. Quatre armes de poing y ont été trouvées avec des
étuis, des munitions rechargées, des ressorts ainsi que des pièces de monnaies (cinq
et dix Ariary) et des outils utilisés au montage de ces pistolets. Il s’avère que
seul l’assemblage pièce par pièce était fait dans l’atelier, mais le moulage de
la carcasse est effectué par un autre individu. Les gendarmes d’Itasy ont été
ensuite conduits à un village d’Analavory, Alatsinainy Kely où un autre acheteur
et un autre démarcheur se sont faits cueillir en possession d’une arme
automatique dimanche dernière.
Semblable à un pistolet de 9mm, la capacité d’un
chargeur de ces armes à feu est limitée à huit cartouches selon les indications
des limiers. Le fabricant les vendait à 100.000 Ariary l’unité. Le réseau
commence à être démantelé, d’autres membres restent encore en liberté suivant les
explications du chef de la brigade de la gendarmerie à Analavory, Donny
Rakotoarisoa. Ses investigations vont en bonne voie avec l’arrestation de ces
cinq personnes avec les six armes. “J’appelle tout détenteur illicite d’armes à
les remettre aux forces de l’ordre” a lancé de son coté le colonel James
Nathanaël Bototsara, le commandant du groupement de la gendarmerie de la région
Itasy.
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