Une grande première pour les
Etats-Unis d’Amérique. Le président américain Barack Obama va réaliser sa
promesse de réunir les dirigeants africains pour débattre de l’avenir de leurs
pays et de raffermir les liens avec son continent d’origine. Il a convié 47 Chefs
d’Etat à la Maison Blanche les 5 et 6 août de cette année. Le sujet de
discussion se concentre sur la mise en œuvre des objectifs de l’administration
relative au commerce, à l’investissement, à la sécurité et à l’amélioration de la démocratie en Afrique.
Pourtant, quelques pays ne
figurent pas dans la liste des invités en raison de leur suspension à l’Union Africaine
(UA) ou d’une relation moins bonne avec les Etats-Unis. Pour la Centrafrique, la
Guinée Bissau et l'Egypte, la cause de leur exclusion semble l’accession au
pouvoir par un coup d’Etat. Par ailleurs, le Soudanais Omar el-Béchir et le Zimbabwéen
Robert Mugabe font l’objet respectivement d’un mandat d'arrêt de la Cour Pénale
Internationale et des sanctions américaines.
Pour Madagascar, écarté de la
réunion pour le moment, la situation pourra changer après l’investiture de son
nouveau président, qui marque le début de la reconnaissance internationale
officielle. D’après les précisions du Ministre des Affaires Etrangères, Ulrich
Randriatina, la Grande Ile devra retrouver sa place au sein de l’UA et de la Communauté
des États d’Afrique Australe avant mardi prochain.
Ainsi, une évolution de la
position américaine sera attendue pour inclure Hery Rajaonarimampianina dans la
liste des invités. Cependant, certaines exigences politiques d’apaisement et de
réconciliation, dont le retour de l’ancien président, Marc Ravalomanana,
pourront être maintenues par les Etats-Unis. Ce qui retardera l’acceptation américaine
de la nouvelle République de Madagascar.
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